Plaidoyer
Plaidoyer pour le Stade Georges Goethe
Plaidoyer pour le baptême du Stade en construction à Douala en Stade georges Esubyi Goethe
Aux Grands Hommes, la Patrie reconnaissante.
Ailleurs, ils entrent au Panthéon, ou ils reçoivent la reconnaissance de la Nation pour des faits militaires.
On immortalise aussi une personne en lui dédiant un monument, une route, un édifice par le nom de baptême de promotions d’écoles, et de plusieurs autres manières.
Pour les services accomplis, pour l’œuvre réalisée.
Le football au Cameroun dit-on est devenu comme une religion, est un ciment de l’unité nationale, et à côté de la musique, le meilleur Ambassadeur du pays.
Ce football n’est pas tombé du ciel, mais est venu par un Homme, George Esubyi Goethe, le nom de son père peu connu mérite d’être accolé afin de faire la différence avec Georges Goethe, le célèbre auteur Allemand dont il recevra le nom car étant né alors que son géniteur lisait cet auteur.
C’est et enfant d’Afrique, originaire de Sierra Leone qui, en provenance du Gabon en 1922 où il travaillait, emporta dans sa valise un ballon de football puis créera la première équipe à Douala.
C’était le départ d’une aventure qui vient encore, avec les filles, de donner au Cameroun ses lettres de noblesse et qui fait que ce pays soit plus qu’un nom sur la carte de l’Afrique.
Cet illustre personnage mérite t-il de n’être évoqué que par un petit billet dans le magazine de la FECAFOOT qui célébrait les 50 ans du football camerounais ou occasionnellement à travers quelques lignes de journaux et autres publications ?
Ou qu’il ne soit plus célèbre que comme un excellent photographe, métier à travers lequel il a également rendu d’énormes services au Cameroun et père d’un ancien Député de la Nation?
Ceux qui savent qu’il faut « reconnaître et encourager le mérite de chacun au profit de tous » seront d’avis que George Goethe mérite plus.
Pourquoi pas un stade de football en son nom ?
PETITION: http://www.petitions24.net/plaidoyer_pour_le_stade_georges_esubyi_goethe
Pétition: Bakoko et non Bekoko
Pétition pour que l'Administration ne soit point un épurateur toponymique au détriment du Canton Bakoko
Backgroung
Un toponyme est un nom propre désignant un lieu.
Au-delà de sa fonction usuelle d’indication signalétique, un toponyme est un élément culturel et un repère historique très important en ce qu’il est un témoin et héritage de l’histoire d’un pays, d’une communauté ou d’un lieu quelconque, « appartenant à la mémoire collective et constituant un élément patrimonial ».
Il peut « évoquer des évènements ou usages anciens.
Aussi la toponymie est-elle très utile aux anthropologues pour l’étude des migrations et du peuplement.
Un toponyme a donc trait à l’ancienneté, il a une signification, une origine (étymologie), une évolution, un rapport avec la langue parlée, des contextes et motivations de leur détermination, un impact sur la société.
Il répond aux caractéristiques géographiques, naturelles ou culturelles d’un endroit.
Les noms de nos quartiers, villages, villes et lieux significatifs répondent à ces caractéristiques, et sont généralement issus de noms de personnes les ayant fondés ou marqués, de famille ou de tribu. Certains, surtout dans les métropoles, sont souvent substitués aux appellations diverses popularisées ou du fait d’une toponymie de décision (acte officiel).
La toponymie, dit-on, a « une dimension éminemment politique. Un nom de lieu est de lui-même un enjeu en ce que son choix met en présence des acteurs, des projets, des conceptions et des représentations différents potentiellement conflictuelles ».
Aussi peut-elle être politiquement instrumentalisée « que ce soit pour marquer de façon symbolique et mémorielle un territoire, ou le banaliser et le déshistoriser ».
On peut donc en arriver à nettoyer un toponyme afin de « supprimer du champ de mémoire tout ce qui pourrait aller à l’encontre de la définition » qu’on voudrait donner aujourd’hui et demain.
Le Cameroun dispose t-il d’une « autorité toponymique nationale » comme l’ont préconisé les Nations Unies depuis 1959 ?
Quelque soit le cas, l’Administration doit être garante des toponymes, surtout lorsqu’ils figurent dans les cartes officielles.
Elle ne doit pas par paresse, négligence ou ignorance de ses agents, procéder consciemment ou inconsciemment à l’épuration toponymique surtout lorsqu’elle défavorise un groupe ou communauté par rapport à un autre, fût-il moins visible.
L’Etat est garant de tout dans une république qui se veut un.
C’est le cas des lieux dits Bakoko sur la carte au 1/50.000è NB-32-IV Buea-Douala 2a du village Yapaki du Canton éponyme, abusivement et suntilement transformé en Bekoko, nom d’un village du Canton voisin Pongo, que ni la proximité géographique ou phonétique ne justifie.
Que l’Administration qui se doit d’être pointilleuse sur les toponymes à cause du caractère éminemment politique et technique de ses projets découlant d’étude sérieuses ou supposées telles, les journalistes qui ont aussi pour rôle de former, que ceux-ci en arrivent à écrivent, répéter de façon récurrente et d’autorité cette imposture qui cause tout au moins un grave préjudice moral à une communauté peut témoigner du sérieux de la gouvernance de ce pays.
Pétition
Exigeons à l’Administration, aux Communicateurs et à toute personne de bonne foi mais aussi aux Sociétés citoyennes installées au lieu communément et paresseusement appelé BEKOKO sur la Nationale N°3 autour du Pesage routier, de cesser de procéder à l’épuration toponymique en désignant ainsi de façon récurrente et triviale le lieu dit BAKOKO dans le Canton Bakoko selon la carte au 1/50.000è NB-32-IV Buea-Douala 2a, toponyme traditionnel et officiel Consacré.
Aussi le Carrefour Bekoko doit-il retrouver son appellation originelle et originale de Carrefour BAkoko.
Bakoko, not Bekoko. And justice has been done, It's only fair..
SIGNEZ LA PETITION: