My Shareway to the World

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Tout le monde AFARI KARA

Tout le monde AFARI KARA : « Papa e nde Afari Kara ; Mama e nde Afari Kara » MakoZouké !

 

Rien ne présageait a priori l’ouverture d’un autre front de critique sur le remarquable travail de revisitation et de vulgarisation de l’histoire des peuples du Cameroun que certains intrépides fils du pays ont entrepris à travers des essais, publications dans les sites internet, et les réseaux Sociaux. Exposition et prolongement des travaux de nos imminents chercheurs et universitaires, explorateurs et des érudits locaux dont les documents sont publiés ou inédits.

 

Le premier front avait été ouvert en devoir de réponse au téméraire Ekwe Mardochée Roger,  qui s’est fait le chantre moderne de l’histoire des berges du Wouri. Après la sortie de son premier essai en deux tomes, il vient de sortir deux autres dont le premier est sous « lecture critique ». Nous y reviendrons.

 

Alors que je suivais attentivement et distraitement le non moins prolixe Tata Motto Motto dont l’angle de vulgarisation s’est dans un premier temps axé sur l’histoire des peuples de la côte atlantique pour s’élargir sur celle des Ekang où pas mal de peuples sont agglutinés, s’ouvre un second front non moins exaltant.

Dans mon agenda, le coup d’œil et de plume sur l’histoire des Bamilékés est inscrit pour plus tard, avant celle des Pahouins (Fang-Bulu-Beti) qui est encore plus vaste et imbriquée.

 

C’est donc avec un intérêt distant que je le lisais, non sans quelques interrogations, l’histoire des peuples Bamiléké telle que relatée par Tata Motto Motto, jusqu’à cette épisode des  FÚ'Ú-SAP LE BINAAM KAMERÚN: LES BA-NTONG-NTÙ.

 

Alors que je suivais jusque là avec un œil suspicieux cette propension à tout ramener aux Ekang, une phrase allait attirer mon attention et susciter des échanges avec l’auteur: « Le plateau de la rive droite du Noun (plateau dit: « Bamiléké par les colons » est habité par des familles de toutes les composantes Nnanga Rabiya, alias " Ékang ", dont les Béti font partie, alors les Éwondo Ba'aba sont-ils parenté aux groupes des familles Ékang du plateau du Noun, nous disons oui. Parenté en tant qu'une composantes Ékang (Bassa, Baveck (Fang au sens strict du terme), Béti ou Bati, Mpo'o ou Bulu (Bulu sur le plan génétique) et Ntumu ou Mapfüé ».

 

Les Mpo’o sont des Bulu sur le plan génétique. Ils ne sont pas les seuls: « Les Bankôn ou Abo, les Bakwéri, les Isubu, les Wovéa, et plusieurs familles autochtones de la région du Sud.Ouest seraient elles aussi composées que des familles Ékang ». « Les Duala dont le vrai nom est Bona-Éwalè sont des neveux des Ékang de par leur mère Oho'à Song une fille Adié Mpo'o (Adié Bakoko) d'Édéa ».

 

 Des explications me seront données que je préfère reproduire in extenso en « annexe » (fin de publication), car longues et un tant soi peu ennuyeuses pour des profanes.

 

Ce qu’il faut en retenir, c’est que : « Mbang Mba Ngué alias " Bula " est la fondatrice des Mbang ou Bula et c'est donc cette famille Mbang Ngué à travers son fils Nnanga Mbang alias " Mpo'o mi nguénda mi li bèt " qui est donc " MPO'O " ou " BULU GÉNÉTIQUE " car les MPO'O regroupent les familles de Mbang Mba Ngué alias " BULA " ou " Bulu ". Voilà pourquoi lorsqu'on parle des familles Bulu en tant que famille génétique ont les rassemble juste sous-l'appellation " MPO'O " car c'est ainsi que sont les choses au niveau biologique des familles " Ékang " ou " Rabiya-Afari-Kara ". « les enfants de Mbang Mba alias " Bula" nous avons sur le plan purement génétique les enfants suivants : Nnanga Mbang, Nso Mbang, Njob ou Ntyomb Mbang, Mpéké ou Mféké Mbang ».

 

Les Mpoo sont donc d’authentiques Bulu, « toutes les autres familles que l'on a regroupé sous le nom Bulu comme nous l'avons déjà dit plus haut ne sont pas des Bulu mais des Ntumu ».

 

Pauvres Mpoo. Englués dans leur sommeil funambulesque, entretenant le culte de la discrétion et du secret dans ce monde de la communication et marketing rois.

La nature a horreur du silence, les autres parleront pour vous, sans vous, très souvent contre vous.

Ecartelés entre les Bassa dont ils seraient une composante pour les uns, et les Bulus maintenant pour les autres. 

 

Lorsque j’ai sollicité des références, voici ce que j’ai obtenu : « parlons plutôt des Ékang ou Biafara : Bassa (Massa), Baveck (Fang), Béti (Bati), Mpo'o (Bulu sur le plan génétique), et Ntumu (Mapfüé), Les Ngala je ne vais pas encore me prononcer sur leur origine génétique, car nous n'avons pas encore des vraies données scientifiques sur cette importante composante des " Wutu ". Par contre pour l'ensemble Ékang ou Rabiya-Afari-Kara (Biafra), nous avons le grand livre << Dulu Bôn be Afari Kara >> qui résume la migration et la composition des familles Ékang de l'Éthiopie Amhara jusqu'à l'estuaire du Komo au Gabon, en passant par le pays Igbo du Nigéria, sans oublier le reste du Cameroun et de la Guinée-Équatoriale. Les Ékang sont des Amhara qui sont une famille SÉMITE »

 

Nous y sommes, dans le Biafara (Biafra), donc la boucle sera bouclée. Les  fronts ont un tronc commun. Clin d’œil au frère Ekwe.

 

Ce qui est valable pour lui le sera aussi pour Tata Motto Motto.

 

Au premier (Ekwe), j’avais dit que la portée du travail qu’il a entamé -et que nous avons rejoint publiquement d’abord en lui apportant la contradiction, ensuite en mettant sur la place publique le résultat de nos cogitations- est très importante pour que ce travail soit entrepris avec légèreté. Surtout pour lui qui a le courage et le mérite de passer au support matériel qu’est le livre qui, servant de référence aux chercheurs et étudiants risque  de faire autorité alors qu’il manquerait de notoriété.

 

Tandis que sa diffusion sur les supports numériques et les Réseaux Sociaux risque de créer une caste de bornés et de fanatiques comme seuls ces médias savent créer.

 

J’invitais donc à une démarche scientifique sérieuse, qui appelle à l‘honnêteté intellectuelle, à l’humilité et à la réserve.

De ne pas chercher à être plus royaliste que les rois, ces chercheurs dont on se réfère tantôt lorsque leur point de vue épouse le nôtre, et qu’on tait dans le cas contraire, au lieu de les critiquer si nécessaire. Eux dont les études, malgré des recherches fouillées en tant que spécialistes,  visaient « plutôt à poser des questions qu’à y répondre avec certitude ».

 

Faire la différence entre nos hypothèses et conjectures et la vérité dans ce domaine délicat de l’histoire des peuples de « tradition orale » qui est souvent relative et évolutive.

 

Critiquer ses sources par une triangulation des données à l’aide des outils d’aide à l’analyse et de vérification historique.

 

Etre dans un processus de questionnement que d’affirmation, et éviter le piège de l’autoglorification qui conduit à l’histoire idéologique.

 

Dans cette histoire, la chronologie basée sur la généalogie serait un élément de confrontation des versions, ainsi que la géographie historico-culturelle et anthropo-culturelle des peuples en présence.

J’aurais pu apporter d’amples éclaircissements si je n’avais différé les travaux de généalogie comparative entamés, report du au temps nécessaire pour décrypter la très vaste et riche généalogie des Bassa, mais aussi sa multitude et  non moins multiples noms désignant une même personne, sous certains auteurs comme Ekwe M. Et à cause de la dispersion des énergies sur plusieurs chantiers, très souvent au détriment du pain quotidien.

 

  A défaut, je me contenterai de quelques remarques qui n’auraient pas dû échapper à Tata Motto Motto au niveau actuel des connaissances et de la documentation.

 

Il ya une version qui fait de Nnanga le père de tout le monde Bassa, Beti, Bulu, Mpoo, sans considération de celle-ci qui fait de Mpoo l’authentique Bulu.

Mais on est sans ignorer que cette version souffre de quelques faits dont la présence de Nnanga dans les arbres généalogiques respectifs de ces différents peuples, à des paliers différents.  

Qui plus est, les parties en présence présentent des ascendants différents à partir de ce Nnanga:

-          Nnanga Karkobo pour les Beti (27è palier);

-          Nnanga Boto pour les Bulu (26è palier);

-          Nnanga Kilik pour les Bassa (25è palier);

-      Nnanga Mbouni pour les Ba-Sow (Mpoo) (24è palier), sans compter qu’un premier Nnanga (Yananga) apparait au 60è palier chez ces derniers.

 

Ce qui a fait conclure à un phénomène d’homonymie qu’à une parenté à ce niveau par certains auteurs, quoique ces troublantes coïncidences et l’imbrication de ces peuples prêtent à équivoque.  Il faut bien qu’à un niveau, il y ait coalescence. Mais où ? Là me semble être le plus grand chantier.

Et je n’exclue a priori aucune hypothèse, mais je me garde et me méfie des affirmations gratuites ou basées sur des substrats fragiles.

 

Il reste constant qu’il faut faire preuve de beaucoup de circonspection lorsqu’on analyse et interprète les traditions de nos peuples au niveau chronologique dit « légendaire », celui des générations des ascendants à partir de la 15è génération en montant, dans lequel figure ce Nnanga.

 

Afin de ne point perdre de vue qu’à cette hauteur, les noms des ancêtres « deviennent  symboliques, fondés sur des calembours ou des étymologies populaires ». La crédibilité est par conséquent très faible, et on est plus dans la pseudo-tradition que dans la véritable.

Tata Motto Motto s’y est engouffré yeux fermés, lorsqu’il donne de la crédibilité aux noms comme AFIRI (Afidi, Afri, Afari), KARA qui figurent dans l’arbre généalogique du peuple racial Bulu et qui ont été popularisés par « le grand livre » « Dulu Bôn be Afari Kara », qui se révèle être un récit, mieux, une légende « formée après la première guerre mondiale » et transcrite par Ondua Engute.

 

Voici ce qu’en dit Pierre Alexandre dans Proto-histoire du groupe beti-bulu-fang: essai de synthèse provisoire

« Ce livre, reprend exactement les généalogies Esakotan, et, en partie au moins, la chronologie traditionnelle qui les accompagnent. Le néo-mythe intervient au niveau des plus anciennes générations; il est très précisément résumé par le titre « les enfants d’Afari kara », personnage qui n’est mentionné dans aucune génération antérieure à 1938 ».

 

Sur le nom Afri-Kara, lisons le encore : « le nom Afri-kara est lui-même intéressant: c’est un calembour phonétique sur Afiti Kata (Ewondo = Afidi Kata), prononcé avec l’accent Ntumu, le sens littéral étant « l’espoir du crabe » ou « l’avenir du crabe », ce crabe étant celui qui a donné son nom au Cameroun. Le jeu de mots est à double détente: les Bulu-Fang sont l’avenir du Cameroun et de l’Afrique. A analyser les motivations de ce néo-mythe -essentiellement une revendication de dignité historique face au colonisateur- est hors de propos ».

 

Lisons aussi ce qu’en dit Vincent Sosthène Fouda qui cite aussi Alexandre dans « le peuple Ekang » : « La valeur de ce dernier récit est loin de satisfaire l’histoire.

La généalogie qu’il décline est celle qui a été avancée dans une légende, Dulu Bon Be Afiri Kara, écrite par Ondua Engute. D’après Alexandre, qui qualifie la légende de “ Pseudotradition”, Ondua Engute n’aurait fait que transcrire une légende formée après la première guerre mondiale et diffusée par l’action des missionnaires au Sud-Cameroun, débordant vers le Nord-Gabon. Sa publication aurait amplifié son inscription dans la mémoire collective. Deschamps la rencontre lors de son enquête sur les traditions orales du Gabon. Selon lui, Ondua Engute l’aurait écrite dès 1948, soit dans le contexte très particulier de rapprochement des clans fang “ Alar Ayong ”, évoqué plus haut. Il note combien “ cette légende paraît des plus suspecte: elle décèle un esprit de système consistant à rattacher tous les Pahouins, ceux du Cameroun comme les Fang, à un ancêtre et à expliquer la formation des différents groupes par l’existence d’un nombre de fils correspondant; le rapprochement entre Afiri-Kara et Afrika indique évidemment une origine scolaire récente; on pourrait presque en déduire que le nom d’Afiri-Kara a été forgé exprès. Selon la légende, Afiri Kara serait le descendant de Noé. Il apparaît dans l’ “ histoire ” des “ Pahouins ” au moment où ceux-ci fuyant le nord, décident de traverser la Sanaga. Malheureusement, la légende d’Afiri Kara est aujourd’hui considérée comme une source historique incontestable pour beaucoup de Fang qui, par ailleurs, en oublient les véritables généalogies".

 

Afiri Kara alias Ekang l’avenir du Cameroun, il eut fallu qu’il soit aussi la matrice du Cameroun.

D’où tous les peuples tirent leurs racines. Ainsi voudrait-on qu’il en soit des Mpoo. Qu’on veut faire passer pour Bulu, descendant de Rabiya Afari Kara.

 

Or un bref survol de la  géographie historico-anthropologique des proto-Basow (Mpoo) montre qu’à la fin du premier siècle, leur ancêtre Yananga se situe aux abords du Lac Tchad; qu’au XIè s, Nnanga père de Nge se localise dans le plateau de l’Adamaoua, tandis que Mban Ngee père de Nnanga (Mpoo) auquel il est attribué l’origine commune des Mpoo (Yambangee) peut être localisé dans la région du Mbam-Nkam vers le XIII-XIVè s. presqu’au même moment ou peu avant que le groupe Fang ne se constitue entre 1450 et 1510, puis s’installe dans la moyenne Sanaga entre 1635 et 1725, qu’il quitte vers 1785.  Le front de migration avancé des Mpoo était déjà sur les berges du Wouri depuis plus d’un siècle.

 

Les Mpoo ne pouvaient donc pas être les descendants de Afari Kara, qui dirigea, selon le néo_mythe, la traversée de la Sanaga des Fang comme l’écrit A. V. Yakana dans « Les befeuk et les Betsi de la rive droite de la Sanaga : aux origines des peuple Fang et Beti ». Je cite: « voici le néo-mythe « afri kara », pseudo tradition recueillie par André chez les Ntumu : « Dans ce néo-mythe, Afri kara est celui qui dirige la migration à l’époque où le groupe Pahouin traverse la Sanaga et meurt après la traversée du « nkum-Azab ».   

Cette traversée a eu lieu vers la fin du XVIIè s et le début du XVIIIè siècle où l’ascendant des Fang ne se situait pas à plus de 15 paliers de l’arbre généalogique. Or Afidi Kara est inscrit au 30ème palier (cf Dika Akwa). Les positions ne « match » pas.

 

 

Attention aux raccourcis des mythes.

 

Il vaut mieux garder Afari Kara dans le placard, pour le moment. Trop beau pour être vrai.

 

Et ce n’est pas non plus en brandissant le Kebra Negast, ou La Gloire des Rois en guèze, qui est un récit épique qui se situe près de 1000 ans avant Jésus-Christ, qui apportera de la lumière dans notre « histoire légendaire ».  

 

Je peux me tromper (pas assez de recul pour cette analyse), mais une fois de plus, je suis dans un processus de questionnement.

 

Annexe I: Explications de Tata Motto Motto

« les Mpo'o génétiquement sont des descendants du patriarche << Nnanga Mbang >> n'est-ce pas ?? le patriarche Nnanga Mbang alias " Mpo'o mi ngénda mi li bèt " est le fondateur des Élog-Mpoo, qui regroupent : Les descendants génétiques du patriarche Nnanga Mbang, et du reste de la maison de Mbang Mba Ngué Nnanga. Alors qui était Mbang Mba ?? qui a donné le patriarche Nnanga Mbang ?? n'est-ce pas Mbang Mba Ngué ?? et si nous examinons maintenant l'origine de Mbang Mba Ngué, on tombe directement dans la famille Ngué Nnanga Rabiya. Ngué Nnanga Rabiya avait eut qu'un seul fils à savoir : Mba Ngué. Mba Ngué à son tour aurra trois enfants: Ngock Mba alias " Massa " , alias " Bassa", Letsi ou Ùtsi Mba alias " Wa-Tsi ", alias " Bati " alias " Béti ", et Mbang Mba alias " Bula "(Bulu ou Bulé). Ngock Mba et Letsi le Mba étaient tous des garçons, tandis que Mbang Mba alias " Bula " était une fille. Alors leur père Mba Ngué avait refuser que sa fille Mbang Mba aille en mariage, d'où Mbang Mba eut tout ses enfants dans la famille de son père, et ces enfants furent repartis dans les héritages de ses deux frères comme le voulait la coutume Ékang de l'époque, et ça c'est la principale raison pour laquelle ont retrouve les familles de souche Mbang Mba Ngué tant chez les Bassa que chez les Béti ou Bati (ça c'est un point qui a toujours échappé à plusieurs sociologues et historiens, et pourtant en menant bien les enquêtes sur la composition des familles génitiques des deux plus grandes communautés Ngué Nnanga (Bassa et Béti ) l'on se rend compte de cela). Alors revenons sur les enfants de Mbang Mba alias " Bula" nous avons sur le plan purement génétique les enfants suivants : Nnanga Mbang, Nso Mbang, Njob ou Ntyomb Mbang, Mpéké ou Mféké Mbang. Nnanga Mbang est le géniteur des patrilignages suivants : Adié ou Atsiè, Yasuku, Yakalak, Yapoma, Yatu'u ou Yetulu, (pour les Ndônga il reste encore à bien vérifier car les Ndônga ou Ndông ou encore Ndôngui seraient des Ntumu, tout comme le sont les Yambong ou Yembong, donc à ce niveau je ne vais pas me prononcer). Nso'o Mbang est le géniteur des Yabiso'o ou Biso'o ou encore Yebeso, des Ndog-Bésol etc.. Njob Mbang est le géniteur des Badjob, Mpéké ou Mféké Mbang est le géniteur des Mbang (qui regroupent plusieurs autres familles que l'on trouve repartis dans tout l'espace Ékang en commençant par les Mbang, les Dibom, les Yakombé (Yekombo) etc. ). Alors ici nous pouvons aller pas à pas en prennant chaque famille Mbang Mba alias " Bula " ».

« si nous prenons à la loupe les familles que l'on a regroupé sous le nom ethnique << BULU >> famille qui vont depuis le département de la Haute-Sanaga dans la région du Centre jusqu'à l'arrondissement de Niété dans le département de l'Océan en passant par les départements suivants : Mefou-et-Afamba, Nyong-et-Mfoumou, Dja-et-Lobo, Mvila et Océan (Akom II, Niété et le groupement Bulu-Fang de la commune de Bipindi). génétiquement parlant sur toutes ses familles que l'on dit Bulu très peu parmis ces familles sur le plan génétique sont Bulu (dont descendant de Mbang Mba Ngué alias " Bula), à l'exception des familles suivantes : Yakombé ou Yekombo, Ngoé ou Élog-Ngwé (Adié), Yetulu ou Yatu'u, Yembuni, Yelinda ou Ndog-Linda, Yebekôlô ou Basi-Nkôl, Yetom ou Élog-Étomé (Adié), Ésa-Wo'o ou Ndog-Woga, Yendobo ou Badjob, Ésa-Koé ou Ndog-Kohi (Yasuku), Yassaman ou Yasa (Mpéké Mbang se trouve aussi à Douala et dans le Nkam), Yengono ou Ndog Ngwan (région de Babimbi), Yembama ou Yabiam (Dibum et Mbang). Voilà les familles qui sur le plan génétique sont des Bulu, toutes les autres familles que l'on a regroupé sous le nom Bulu comme nous l'avons déjà dit plus haut ne sont pas des Bulu mais des Ntumu : Yendjok, Yebae, Yetyang, Yetotan, Yevol, Ndông, Yembong, Yemveng, Yezum, Ésa-Éktoan, Yemong, Éseng, Yemesomo, Yemeyema, Ésa-Ngbwak, Yeminsem, Yevol, Ésse, Yemevong, Yemekak, etc.. Alors Mbang Mba Ngué alias " Bula " est la fondatrice des Mbang ou Bula et c'est donc cette famille Mbang Ngué à travers son fils Nnanga Mbang alias " Mpo'o mi nguénda mi li bèt " qui est dont " MPO'O " ou " BULU GÉNÉTIQUE " car les MPO'O regroupent les familles de Mbang Mba Ngué alias " BULA " ou " Bulu ". Voilà pourquoi lorsqu'on parle des familles Bulu en tant que famille génitique ont les rassemble juste sous-l'appellation " MPO'O " car c'est ainsi que sont les choses au niveau biologique des familles " Ékang " ou " Rabiya-Afari-Kara " (sources : << Dulu bôn be Afari Kara >>, << Litèn li Bassa >>, << Mbog-Lia'a >>, << Élog-Mpo'o et les Mpo'o >> ) ETC.

 

Annexe II : Quelques extraits de « Dulu Bôn be Afari Kara »

 Eyoñ me nga wô ´ô foé na, b´ayi bôt be tili bekalate, aval nkañete ese môt a ne ngule ya tili, me nga ji´a top mbe´e ya tili ngum cálate ya kañete mia “Dulu Bon be Afri Kara “môt a nga yôle Si bi to na , Afrique

Chapitre 4 : Afrikara A Fôé

Ane Afrikara a nga taté ajô ya luú bunga. A nga biaé étua abui bon, te ke ane môt a mbe ngule ya ji´a yeme be tañ . Minga a te biaé bon mewôm mebaé nnye be nga loene na a ne nkôkôm, be kelebe môt a vaa meté a vaa nye me ndemben a ye beta biaé bon befe abui.

Minlañ Afrikara ba be bon

Ane nga kôane bon bese beta ékôan, mbôl émien a nga yemé be wôk a yeme fe be kandé. Nde a nga ke a fulane ba bese be nga wô´ane nkobô nge bo ne wô´ane minkobô angôs da. A nga kôlô si a to´é ntum wé, ve bi wô mo, a nga lañe megôs a nga kôan . Ane a nga su´ulane yene na, me mbe mengôs zañbwa

Bone b´Afrikara Zañbwa

Afrikara a nga bili mona minga a nga su´ulane luk a to jôé na, Nanengô´îo Baa, nnye ba nye ba nye be biaé bone zañbwa, fam ésaman a mona minga wua Bone bete mbe bana:

Fañ Afri , ntô .

Oka´a Afri , nyô baa .

Mevu m´Afri , nyO lale .

Nden Afri, nyô nyini .

Bula Afri , nyô tane .

Ngé Afri , mone minga , mona samane, nnye a nga biaé Owono Ngé e jamona minga a fôé Yaoundé . Eyoñ nyia a keya aluk

a nga li´i a fôé éjiane nyia a lañebane fe ngume mon

Ntumu Afri, mone zañbwale nnye ésa a nga yôlé ntum a nga bili mo .

Chapitre 5 : Nlô Efia

Bita Bone B´Afrikara Ba Be Bivele Bi Bôt

Minju´u Ya Dulu Dap

Mvô´ô Nkôé Afri be nga loban na, Bekôé ( Beyela )

Mvô´ô Fañ Afri be nga loban Fañ .

Mvô´ô Okaá Afri be nga loban Okak .

Bone be nga bialé mimbias, Mevu m´Afri a Nden Afri, be nga bo fo´o ngum mvô´ô bôt, mbe be nga loene na Mevu-Mendem .

Mvò´ô Bulu Afri be nga loene na Bulu .

Mvô´ô Owônô Ngé Afri, mone ya minga a nga biaé ja, be nga loban na Yewôndô .

Mvô´ô Ntum Afri, mon ésa a nga yôlé ntume wé, be nga lobane Ntumu

Chapitre 36 : Oban

Eyoñ bone be Owônô Afri a bone be Bulu Afri, ba be Bilobôlobô be nga li´i b´abo élat, amu be nga ke di biañ akoñ... biañ éte é mbe ngule abui. Be nga di biañe fe é to jôé na Mbombok. Mie biañ a mbe jôé na Ndôngô Bia´a. Ane a nga jô be na, Nge mi akômbô bo minkukum, kelane bita be bobenyoñ benan. Môt a ye dañe so minkôm abui, nye a ye bo nkukum w´aye jôô bobenyañ bese.

Ane Bilobôlobô bese, Yaoundé bese, Bulu bese be nga té bita, beta bita, be loene bie na Oban. Eyoñ be nga wô´ô na si bi to nsa´a Eyoñ Ntumu be nga wô´ô fôé na Oban w´azu, ane bese be nga mane sulan, Mvaé bese, a jô na, Bi aye bo aya? Bone be Afri be keya; ba be Okak Afri be keya. Ye bi aye fo´o vo bita bi, ve biabia?

Ane bese be nga yalane na, Bi ne befam; bi ne ngule ya bo abime bi ne ngule ya bo.

Ane be nga fa´a beta ébé bitun bibaé, be nyoñe vívese bi bôte betôô be nbe miñyôyok a nyoñ éngôkom a ésôn, a biôm bife bise bi mbe ényan, ve jalé bie étune jia ne lut. Ane be nga kôban beta mbuji´i a nduan ébé yôp ne kpwingbwim. Befam bese be nga bu´i be bo be kele´e wwobane je alu, a môs. Môt ase a tabe´e nkôt ( nalé a ne na, te fe bombo



27/12/2016
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