My Shareway to the World

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Autochtonie à définition et faciès variable: la fin de l'imposture

Autochtonie: les migrations et peuplements des Douala en rapport avec les autres peuples Bantu du Cameroun

 

(Extrait d'un travail d'analyse qui date de plusieurs années, main non encore achevée pour cause de complication de la généalogie de certains peuples Bantu du Cameroun dont les rapprochements horizontaux avec d'autres sont nécessaires pour une vérification historique)

 

Nous remontons aux migrations et peuplements des peuples Bantu du Cameroun, en convoquant l’hypothèse que tous nos peuples auraient « séjourné autour du Bassin du Lac Tchad d’où ils sont partis ou selon deux théories basées sur la glottochronologie, celles de Greenberg et de Guthrie.

 

Ces hypothèses ne s’éloignent pas de celles qui identifient les cycles des empires africains dans le Bassin du Lac Tchad avec une période dite Maya-Nok de –IXè au IIIè s, l’Empire dit du Ngesimba des Sao ou Sow de –II au IIè s, l’empire dit de l’ancien Biafra du IIIè au VIès, et l’empire dit universel du Wangara ou Ngala du VIIè au XIè s (Dika Akwa, Les problèmes de l’anthropologie et de l’histoire africaines ». Il reste pourtant à trouver la réponse à période de naissance du peuple Bantu.

 

Selon la théorie de Greenberg selon laquelle « la zone d’origine des Bantus se situerait dans l’Ouest Africain, quelque part sur les actuels confins Camerouno-nigerians, et tous les peuples Bantus actuels auraient originellement immigrés de ce centre original en direction du Sud et du Sud-Est. ».

 

Selon celle de Guthrie il y avait un centre pré-bantu situé aux confins Camerouno-Tchadiens d'où sauraient immigrés:

 

(1) vers l’Afrique Centrale un groupe qui aurait dans la région des Grands Lacs, donné naissance aux proto-Bantu ;

 

(2) vers l’Ouest, suivant entre autres, la vallée de la Benoué, des groupes plus important d’où seraient issues des langues Bantu actuelles du Nigeria et du Cameroun occidental ;

 

3) les proto-Bantu d’Afrique Centrale qui auraient, ultérieurement, été à l’origine d’une nouvelle migration en étoile, dont la branche dirigée vers le Nord-Ouest aurait été à l’origine des populations Bantu actuelles du Cameroun et du Gabon » (Pierre Alexandre, Proto histoire du groupe Beti Bulu Fang : essai de synthèse provisoire).

 

On va remarquer ici qu’il est question de tous les Bantu, d’où l’on peut souligner une autre malhonnêteté intellectuelle des "Douala  Bascheurs » qui, pour expliquer la « congolité » des Douala ou la théorie « out of Congo », les isolent des groupes Bantu ainsi caractérisés, pour les situer seuls, sans référence chronologique ni itinéraire migratoire, au sein d’un mouvement quelconque, dans les Grands Lacs jusqu’en Angola. Les autres Bassa, Bakoko ne seraient donc plus Bantu ?

 

L'un de ces "Douala Basheurs" parlant de la « congolité » des Douala, fait allusion quelques lignes plus bas dans son texte du « territoire qui de nos jours porte le nom Congo est une des étapes importantes » dans « la longue marche à la retraite stratégique des Bakoko ». Le Congo est subitement devenu une référence importante pour les Bakoko alors qu'on n'en parle que pour les Douala. Allez y comprendre quelque chose.

 

En considérant une autre version de ces migrations et peuplement des Bantu du Cameroun basée sur une chronologie historique qui met à mal les théories glottochronologiques, ceux-ci auraient séjourné autour du bassin du Lac Tchad à partir du 3è siècle, d’où ils quittent au milieu du 11è siècle. 

Nous basant sur une généalogie largement diffusée et en attendant d’aussi exhaustive et plus précise, nous nous situons au 27è chaînon de la généalogie desdits peuples, avec pour ancêtre Nanga Karkobo qui aurait conduit ses troupes de proto-Beti et apparentés Basoo, Mbene, sous la poussée d’un certain Mode Sop du même palier de l’ego Ngala (groupe des proto-Douala). 

 

Ces peuples selon une marche rapide vers le Sud se retrouvent dans leurs pénultièmes grands centres d’irradiation au 13è siècle.

 

Celui des peuples Fang, Bulu, Beti, Basoo-Mpoo et Mbene-Bassa dans la plaine Mbam Sanaga, autour de Nditam et qui inclue la zone de Ngog Lituba. De là, ils essaimeront vers le sud à partir du 14è siècle pour des fractions en avant-poste comme les Basoo-Bakoko du Moungo et Wouri, et les Mbene-Bassa du Wouri qui arrivent sur les berges du Wouri à partir du début du 16è siècle, avec escale dans la Basse Sanaga pour les Basoo-Bakoko aux côtés des Douala-Bombongo.

 

Les autres peuples ne partiront de la vallée de la Sanaga qu’à partir de 1840 pour les Yekombo (Laburthe Tolra, Les Seigneurs de la forêt), les Beti encore plus tard, repoussant les Mbene-Bassa de l’hinterland partis peu avant eux.

 

Quant au groupe des Douala avant l’étape de la Basse Sanaga au 15è siècle, il est signalé à l’Est Cameroun au niveau de Yokadouma actuel, où leur groupe des Ngala serait le second après les pigmées.

 

Les écrits de Laburthe Tolra dans Les Seigneurs de la forêt, p 121, méritent d’être cités in extenso : « Or d'après Mme Dugast (1949, p. 109), Yokaduma est un Bombo dont les ancêtres sont venus du sud... Les Bombo sont sans doute Ies Pomo de Baumann et Westermann (1948, p. 199) chez qui, du moins dans Ia traduction française, les noms propres sont constamment déformés. Ils les font bien rentrer en tout cas dans leur groupe ndzimu de population ancienne, venue Ia seconde après les Pygmées, à Ia suite des « Ngala » qu'ils auraient anciennement divisés, et dont une branche ou frange occidentale aurait donné les Douala et autres côtiers, tandis qu'un rameau majeur au sud-est constituait les Bakota ».

 

Ces indications nous permettent de situer le groupe des proto-Douala entre la fin du 14è-début du 15è siècle, avec pour ancêtres Ngoso Manela et Tukuru Manela. Il est constant que la généalogie de Tukuru Manela illustre un ancêtre du nom de Kota Tukuru au 15è palier généalogique de l’ego Banyangui entre autres, du rameau Bakota ayant continué la migration vers l’Ouest avec le rameau Diketi, ancêtre des Douala.

Faisons encore appel à Laburthe Tolra qui écrit en page 193 je cite : « On ne peut exclure certes, que Ies Dwala et apparentés aient pu en venant de l'est traverser Ia forêt vide sans laisser de traces. Toutefois, les traditions orales dwala (Bekombo 1973) plaident en faveur d'une très ancienne résidence à l'est et au nord-est de l'actuelle ville de Douala, ce qui confirme l'hypothèse de Struck ». 

 

Certains récits font état de la souvenance dans la mémoire collective des peuples de l’Est, du passage du groupe des proto-Douala, à Betare Oya par exemple.

 

Les néo-érudits de l’histoire camerounaise n’ont-ils pas lu ces passages ou ont-ils décidé de les taire pour ne pas les critiquer ne serait-ce que dans leur nihilisme compulsif, héréditaire et contagieux ?

 

Comme outil de vérification historique, faisons appel à un peuple témoin, et néamoins frère, les Bakota du Gabon et du Congo. Ceux mêmes qui se sont séparés de leurs frères de la famille des Kota camerounais et des proto-Douala à Yokadouma, dont l’histoire révèle à propos et de façon concordante leurs migrations : « Les groupes Kota (Bakota), arrivés à l'occasion des migrations bantoues, sont installés au Gabon avant le xviiie siècle. Selon l'historien Guy Claver Loubamono-Bessacque, à une époque difficile à déterminer, arrivèrent donc, au Gabon, les groupes dits bakota : Kota (Kota-Kota), Kwele, Mahongwe, Shamaye, Shake, Ndambomo, Wumbu et Ndasa. Depuis le Sud-est du Cameroun, en suivant la vallée de l'Ivindo et ses affluents de gauche. 

 

D'autres communautés Bakota, sont descendues vers le Sud, au-delà de Lastoursville. Ce courant migratoire, qui a généré les groupes Bakota actuels, est originaire du sud du Cameroun ». 

 

Les Congolais disent donc qu’ils sont venus du Cameroun donc ont été « camerounais », mais les Camerounais disent que les Douala, leurs « congolais » n’ont pas été « camerounais » avant de devenir Kamerunais. 

 

Continuons cette localisation anthropo-géographique pour situer le groupe des Douala avant leur étape de la Basse Sanaga en provenance de l’Est, à une étape ayant laissé des traces. Il s’agit de la Région de Sakbayémé dans ce qui est le pays Mbene-Bassa actuel, localisation pour laquelle nous ferons appel à la généalogie et récits des peuples témoins comme éléments de vérification historique. 

 

En effet, on peut tracer la présence du groupe des proto-Douala dans cette localité au milieu du 15è siècle, avec pour Chef le nommé Bese du 14è palier généalogique de l’égo Douala. On peut en cela se référer au peuple Ewondo, dit frère des Douala du géniteur commun Mbedi. 

 

Faisons appel au Père Francesco Amato dans « Les croyances Bassa » qui écrit : « les Ewondo de Yaoundé assimilés par les Beti proprements dits, ont habité la côte Camerounaise avant de retourner à 300 km du port de Douala. Car, près de Sakbayémé non loin de la ville d’Edea située à moins de 100 km de Douala : « on entend un vieil adage selon lequel les Ewondo-tribu actuellement située dans la région du Nyong et Sanaga, autour de la ville de Yaoundé- pleuraient un beau cours d’eau, le Nwoga, lorsqu’ils furent délogés ».

 

Comme parenthèse et pour une meilleure compréhension, je voudrais convoquer une analyse généalogique qui nous a autorisé à apporter un élément de correction sur le géniteur des Ewondo. Les Ewondo sont dits Ewond'a Mbedi. Toutefois, considérant le palier généalogique (14è) de Nsie Busi la mère des Ewondo, et de du Beti Ondza Nkolo (15è) auquel elle s’est remariée, je trouve peu probable une union de deux personnes que deux générations séparent (Mbedi cadet de Nsie d’au moins 60 ans – milieu du 16è siècle et Nsie fin du 15è siècle). 

 

Par contre, Mbè/Bese étant de la même génération que Nsie, il me paraît convenable que ce soit lui qui ait été le géniteur de Ewondo, mais la mémoire n’aurait retenu que le nom du plus célèbre Mbedi par glissement du nom Mbè alias Bese. Les Ewondo seraient donc Ewond’a Mbè et non Ewond’a Mbedi. Ayons en mémoire que le groupe Douala est localisé autour de Sakbayémé au milieu du 15è siècle, et les figures pourraient avoir un sens concordant.

 

Nous parlerons et situeront enfin Mbongo, ancêtre du 13è palier de l’égo Douala, ayant vécu au début du 16è siècle et qu’on peut situer selon la datation généalogique dans la Basse Sanaga où les récits le mentionnent à profusion, et que Dika lui même situe tantôt à l’endroit, tantôt au Congo, alimentant ainsi la verve vénénéuse des lecteurs et écrivains sélectifs. Les explorateurs occidentaux décrivent pourtant le Royaume du Kambongo qui lui est attaché dans la basse Sanaga, et les chroniques des guerres qu’il mène de ce lieu contre le Royaume du Manikongo commençant au large du Gabon.

 

 Mbongo est le grand-père de Ewale, l’ancêtre éponyme des Douala ayant conduit son peuple sur les berges du Wouri et fils de Mbedi qui aurait épousé une fille Bakoko de Yansoki. Nous permettant de faire appel à un peuple témoin Bakoko, et particulièrement une branche Yansoki à travers laquelle les Bombedi auraient été initiés au culte du jengou (génies de l’eau) par l’entremise de leur fille mariée à un un autre fils de Mbongo du nom de Male Mbongo.

 

Ce peuple témoin Basoo-Bakoko peut même être convoqué plus antérieurement, s’il est avéré que Ngoso Manela, qu’on a situé vers l’Est du Cameroun, aurait eu pour épouse une Basso-Bakoko du nom de Missi Biang. Le cheminement du groupe Douala non loin du groupe Basoo-Bakoko ne viendrait-il pas corroborer l’itinéraire migratoire des premiers dans la marche forestière du Cameroun vers la côte ?

  

La conclusion partielle est donc que le groupe Douala, venant de l’Est selon un mouvement Est-Ouest et traversant des « forêts vierges » (Laburthe Tolra) a donc écumé le pays Mbene-Bassa longtemps avant l’installation des Mbene-Bassa. Qui serait donc plus autochtone que qui?

Tout comme le pays Bakoko de la Sanaga où les proto-Douala ont séjourné longtemps avant les occupants actuels, y faisant certains de leurs rameaux, les Malimba, Pongo Songo et Longasse.

Doit-on aussi dire que les Douala sont autochtones de Sakbayémé et autres bourgades, de Edea ?

 

Peut-être parce qu'ils n'y résident pas, considération faite de l'autre caractéristique de l'autochtone.

Sauf deux poids deux mesures. Les révisionnistes et nihilistes en sont capables, car manquent de logique. 

Questions aux Illuminés Bakoko qui balaient dans la cour des Douala: les Malimba et Pongo Songo doivent-ils dire que les Yakalak et Adie ne sont pas autochtones de Mouanko et Edea parce qu'ils les ont précédés dans ces espaces?

 

Cette publication vient à la suite d'un coup de gueule suscité par un sinistre individu qui a fait du Douala "bashing" son gagne notoriété au milieu d'ignorants et fanatiques.

 

Coup de gueule repris ci dessous.

 

AUTOCHTONIE : Point Final, et on les boucle, les bouches qui parlent sans que le cerveau ne pense

 

Il y a moins d’une semaine, je faisais un post dans ma page « Réflexion Matinale » qui disait: « A quoi sert-il d’ajouter une couche d’IDIOTIE enduite dans un film de MALHONETETE INTELLECTUELLE sur un tapis D’IGNORANCE ? ».

 

Je ne croyais pas si bien écrire, et ne pensais pas sitôt élucider cette énigme, étayer par des constats probants et flagrants  l’indigence intellectuelle dont font montre certains con-patriotes.

L’école est censée avoir sorti les écoliers, anciens ou nouveaux « Bushmen » de la « sauvagerie », la brousse. 

L’instruction est censée avoir apporté la lumière au cheminement de la praxis des « indigènes » que nous étions qualifiés pour les éloigner de la « barbarie » intellectuelle tout au moins.

 

Force est de constater que le système éducatif du Cameroun, et surtout d’évaluation, aura produit beaucoup plus de têtes « trop » pleines à la recherche du gagne pain, que de têtes bien faites pour produire des savoir-faire prédisposant à la méritocratie avérée et non la méritocratie clamée et auto-affirmée.

La paresse intellectuelle qui embrase la plupart de nos diplômés à la culture générale nulle leur fait avancer comme prétexte que l’histoire du Cameroun n’est pas apprise à l’école, pour justifier leur ignorance qui n’a pourtant pas cure de parler de l’histoire des autres avec « autorité », ignorant la leur propre qui éclairerait pourtant à bien des égards celle des autres, car nos histoires sont liées.

 

Certes, la « vraie » histoire du Cameroun ne figure pas de façon exhaustive dans les livres scolaires, mais l’école est censée nous avoir tout au moins appris à lire et chercher et rechercher matière à lecture. « Lier le bois au bois ». Nous sommes censés avoir été « chercher la science, même en Chine » - s’il le fallait. Nous y sommes allés nous placer devant les caméras, et non derrière.

 

Car l’histoire du Cameroun, de façon éparse, est écrite et consignée dans des livres, mémoires et thèses, dont la première source est accessible dans les librairies et bibliothèques. Si l’on a le souci de sortir de la médiocrité pour cheminer vers la connaissance. 

Quid des NTIC et Google qui nous rend accessibles les références même étant dans les cavernes ? Plus utiles pour les kongossas et autres fake news et fud (lire feud).

 

Qui plus est, il est difficile qu’une histoire authentique s’écrive alors que les passions ne se sont pas encore estompées.

Ces passions qui sont si fortes et emmènent des citoyens à débiter des contre-vérités, des trivialités et facilités, à faire dans le messianisme et œcuménisme ethnique, à exceller dans le romantisme ethnologique, nourris à l’amnésie collective lorsque l’histoire n’est pas en leur faveur ou lorsqu’ils n’y figurent pas. A exercer la mémoire sélective lorsqu’ils y sont entrés plus tard. A pratiquer la lecture sélective pour ceux qui s’en donnent la peine.

Alors on se livre à des revendications de dignité historique à plusieurs détentes face au colonisateur ou aux enjeux politiciens contemporains. A des sursauts d'affirmation de grandeur passée qui ne prend racine que dans son imaginaire et imagination, sur fond de pseudo ou quasi-vérités distillées par quelques gourous en mal de sensationnalisme/ 

 

Le résultat est une LUMPEN INTELLIGENTSIA et POLITICIA qui explique la stagnation d’un pays pourtant potentiellement et quantitativement riche en tout, mais encore quantitativement pauvre en ressources humaines qualifiées, dans le sens de la plénitude et complétude du terme.

 

Le n-ième amusement personnel mais tragédie pour nos enfants et les incultes qui ne demandent qu’à être éclairés par nos néo-érudits qui n’ont sans doute que le « water fufu » comme cerveau dans le crâne ou Pseudo-leaders d’opinion et non moins activistes politiques voulant se faire passer pour hommes politique ou gonfler comme la grenouille face au bœuf me vient de la dernière édition de « Droit de Réponse » de Equinoxe TV du dimanche 20 octobre, télévision que j’ai déjà par ailleurs dépabtisé Solstice TV pour le déséquilibre outrancier comme ligne éditoriale qui leur fait perdre le bénéfice de la notion d’égalité (aequus) qui caractérise cet instant (équinoxe) de l’année. 

 

La corruption morale qui se manifeste par la pratique constante des camerounais au galvaudage des termes, à la banalisation et « lumpenisation » des concepts et qui participent aussi de « l’écartement des normes pour la normalisation des écarts ».

Un soi-disant Ministre de la Communication du « Shadow Cabinet », confondu justement en « Ghost Cabinet » comme il s’illustre à cause justement de l’habitude de pâles copies, ces friperies intellectuelles que le forcing et le bruit nous font avaler. 

 

Un certain Waffo, fidèle aux fâcheries sur les plateaux de télévision en mode bulldog croyant effrayer ses contradicteurs et téléspectateurs, l’air et la parole toujours menaçant on dirait un chien enragé pourtant peureux (la communication surtout politique susceptible d’attirer des sympathisants et adhésion des membre n’a t-elle pas besoin d’élégance, de diction et télégénie?).

 

On l’a vu menacer une dame et non moi élue de la Nation, et surtout lui demander de se « REGARDER DANS LES YEUX » DIRE QUI EST AUTOCHTONE à Douala. Comme pour lui dire qu’elle, Douala de son état, ne l’est pas, mais plutôt « et exclusivement"  les BASSA comme il l’a explicitement dit.

 

Le sinistre individu a récidivé à « Equinoxe soir » exactement à 01h26 ce 23 octobre 2019 lors de la rediffusion de ladite émission en rejouant son disque rayé « ceux qui ne sont pas autochtones mais se disent autochtones, alors que les vrais autochtones sont les Bassa » au moment même où je finissais  d’écrire le paragraphe 17 de la publication ci-dessous qui dit que « Les Congolais disent qu’ils sont venus du Cameroun donc ont été « camerounais », mais les Camerounais disent que  leurs « congolais » les Douala, n’ont pas été « camerounais » avant de devenir Kamerunais ».

Puis de demander la suppression du terme autochtone dans la constitution. Pourquoi pas dans le dictionnaire ?

Il se sent décidément mal dans sa peau pour la renier et vouloir en prendre celle de l’autre. Je vois les Nsaa du Wouri se moquer de lui en le remerciant pour son support rusé. D’autres lui tapoteront avec condescendance dans le dos non se rappeler du petit « contentieux » historique.

 

Se regarder dans les yeux suppose que le demandeur est sûr de sa vérité. Vérité au delà du Wouri, mensonge en dedans ? 

Il y a des pseudo-vérités idiotes, et c’est ce que j’essaierai de démontrer en puisant dans une histoire que j’ai longtemps et régulièrement partagée dans mes publications dans mon mur et mes pages, ainsi que dans mon blog.

Ce n’est pas pour exercer un droit de réponse à une personne insignifiante à mes yeux, je ne m’en donnerais pas la peine, mais me moquer de ces centaines « d’intellectuels » qui gobent et distillent ces a-priorismes sur fond de complexe, et éclairer ceux des citoyens de bonne foi ne désirant qu’apprendre notre histoire,  dans cet exercice de DEVOIR DE MEMOIRE.

 

Cette histoire dont nul ne détient le monopole de la connaissance, mais que certains ont l’avantage d’y avoir été baignés dès leur berceau car nés dans l’espace de sa mouvance, et qu’ils travaillent tous les jours… à leurs minutes perdues. Cette histoire dont la quête nous a récemment emmené, lors du Grand Dialogue National, à rechercher et honorer certains de ses icônes comme les Professeurs Daniel Abwa et Victor Julius Ngoh à qui j’ai dit n’avoir pas encore eu auparavant à sérer la main de « such an honest scholar».  Et qui m’ont fait l’honneur de dédicacer leurs livres «Cameroun Histoire d’un nationalisme 1884-1961 » et « Cameroon 1884 – Present (2018) The history of a People ». 

 

Quelques jours avant, quelques heures avant l’ouverture solennelle du GDN, j’avais tenu à échanger avec le Professeur Kum’a Ndumbe III, sur qui je disais compter pour mettre en exergue la dimension historique de la crise anglophone - et qui me dédicacera aussi son livre « Dimbambè la Sawa ». 

Le dernier que j’ai recherché sans voir étant Mfon Victor Mukete dont je n’ai pu serrer la main comme le plus grand acteur méconnu de la réunification, et obtenir ensuite la dédicace de son livre « My Odissey The story of Cameroon reunification ». 

Comme Dieu aime le Cameroun, il a donné 101 ans à Chief Mukete pour rétablir la vérité historique, pour que demain, des révisionnistes et nihilistes ne spéculent sur ses écrits. Il aura laissé son testament UERBA, de vive voix.

 

 

Autochtonie, parlons en ; venons en aux faits.

 

Les Douala pas autochtones de la ville éponyme ? Pire encore du Cameroun ?

 

Commençons par les définitions, et revisitons le peuplement, les migrations et les faits historiques.

Il faut être camarouNain pour réinventer des termes français et leur donner son entendement.

 

Le dictionnaire dit de « autochtone » une personne originaire du pays où il habite. « En thnologie, le terme désigne  le membre d’un peuple autochtone ».

Que signifie le terme "originaire" dans le contexte anthropologique-sociologique africains?

 

Dans notre contexte africain, ma modeste compréhension du terme "originaire " donc AUTOCHTONE d’une localité désigne tout peuple qui s’y est fixé à l’issue de ses migrations et y vit. Comme nos pays qui sont distingués par les frontières héritées de la colonisation. 

 

Tous nos peuples ont migré, tous, donc ont une origine lointaine, même les pygmées qu’on dit autochtones, car la vie n’est pas née (apparue) dans le territoire appelé « Cameroun ». Il n’y a qu’à faire référence au premier grand courant migratoire datant de la préhistoire qui amène les peuples de la vallée de l’Omo en Afrique de l’Est, au sahara, en Afrique du Nord, et au delà de la mer Méditerranée.

 

L’une de ces grandes migrations a également peuplé le « Cameroun » de ses pygmées.

 

Il y a plutôt une préséance dans la présence/passage et/ou établissement pour ce qui est de nos origines actuelles.

Dans l'histoire du peuplement, les premiers occupants ont souvent évacués/chassés comme le cas des pygmées dans la plupart de nos localités, absorbés ou fondus au sein des nouveaux venus, cas de certains anciens lignages Bakoko comme les Bonatongo de l’honorable Din Bell née Tongo (qui était donc fondée de regarder Waffo(u) de la tête aux pieds et non pas seulement dans les yeux pour lui dire qu’elle est « authentiquement » Autochtone, pile et face, vice-versa, aller et retour), et enfin repoussés plus ou moins sur de longues distances et/ou cohabitent avec le(s) pré-établis pour constituer un peuple résidentiel (cas des Bakoko-Nsaa-Douala).

 

La ville de Douala ne peut être une exception ou une curiosité, car les premiers occupants contemporains y ont été les Bakoko et les Bassa (cherchez l’ordre, eux-mêmes ne s’accorderont pas) puis les Douala.  Un point, trois traits ethnologiques. 

Ces trois peuples raciaux ont tous des origines lointaines, Egypte ou Soudan,  Bassin du Lac Tchad, La Haute Sanaga ou la Basse Sanaga, pour enfin finir dans les berges d Wouri comme origine définitive.

Où ils ont créé un peuple résidentiel.

 

Et si des gens ne parlaient pas de l’intégration, unité nationale ou vivre ensemble que du bout des lèvres, ils exalteraient ce bel exemple de compénétration et de fusion de peuples raciaux et de cultures pour réaliser un foyer divin « Massoso ma Nyambé », et les répliquer dans leur espace pour que de cercles concentriques, la nation Camerounaise ne soit point un veux pieux, et la communauté de destin une construction réelle. Au lieu de quoi, les niveleurs par le bas montent sur de grands chevaux pour susciter et enflammer des divisions entre l’écorce et l’arbre pour mieux se frayer une place au soleil et dans le sol.

Les Bamoun et Bamilékés tous pourtant descendants de Tikars vivent-ils en meilleure harmonie à l’Ouest ? Les Bakoko et Mbene font-ils mieux dans la Sanaga Maritime ? Les Basoo-Mpoo (Badjob, Ndog Bisoo) sont-ils pas assimilés ou pas, acculturés ou absorbés dans le Nyong et Kéllé ? Le débat inutile et improductif « Bakoko est/n’est pas Bassa » relève-il au passé ? Faut souvent balayer devant sa porte, regarder la poutre dans son œil…

 

L’histoire de la migration et le peuplement dans l’espace et dans le temps relatif, mais aussi absolu des Douala arrivés sur place à partir de 1578 (16è siècle) ou au 17è siècle pour contenter les révisionnistes-réductionnistes et qui en fait l’un des premiers peuples autochtones du Cameroun ne souffre d’aucune équivoque pour en faire un débat de caniveau. Les données sont légion, irréfutables et documentés. Ceux-ci ayant par ailleurs l’avantage d’avoir une histoire plus documentée que de nombreux peuples du pays qui rend leur histoire moins sujette aux spéculations. Et pourtant !

 

Et c’est justement et surtout sur cette historiographie que je m’appuie pour analyser et interpréter (je n’ose par parler d’études et recherches) l’histoire des peuples Bantu en général, à la différence de ces néo-chercheurs idéologiques forgerons, alchimistes de l’histoire qui commencent par la réfutation des écrits pour plonger dans des conceptions puisées du fond de leur imagination et leur imaginaire obtus.

 

Dans une précédente publication, j’avais justement demandé à chacun de dire l’année approximative de l’implantation définitive de son peuplesNul n’a osé répondre, et la question demeure ouverte pour ceux qui la lisent pour la première fois.

Car voici un peuple qui s’est installé en 1578 (16è siècle) qui n’est pas dit autochtone, mais la plupart des peuples Bantou du Cameroun qui se sont installés postérieurement le seraient. 

 

Les Fang, qui étaient au front des migrations Pahouines, se sont installés au Sud et jusqu’au Gabon vers 1870, 292 ans après les Douala, ils sont autochtones du « Cameroun », pas les Douala. Qui par ailleurs étaient dans l’estuaire du Cameroun, dans la Basse Sanaga –  un fait historique, que nous allons étayer plus tard en retraçant leur géographie anthropo-historique) depuis le 15è siècle. Alors que les autres peuples étaient encore dans la Haute Sanaga (Cf l’abondante littérature dont les livres de Laburthe Tolra et Pierre Alexandre).

 

Il en est autant des Bulu (Yekombo), repoussés par les Beti, qui arrivent à Ebolowa vers 1870, étant partis de la vallée de la Sanaga en 1840, 262 ans après l’installation des Douala. Ils sont autochtones du « Cameroun », les Douala pas.

 

« En 1840, les Beti étaient encore sur la rive gauche de la Sanaga, d’où ils sont partis sous la pression des cavaliers assimilés aux Foulbé», alors qu’il s’agirait des Bamun. (Pierre Alexandre, Proto histoire du groupe Beti Fang Bulu, essai de synthèse provisoire). Les Beti ont droit à l’autochtonie au « Cameroun », pas les Douala installés avant eux près de 262 ans à Douala et non au « Cameroun » où ils sont encore bien longtemps avant.

 

Les Mbum s’installent dans l’Adamaoua au 16è siècle (André M.Podlbwski, Présentation d'une liste généalogique et chronologique de la chefferie Mboum de Nganha), ils sont autochtones du « Cameroun », pas les Douala qui au 16è siècle, sont installés plus loin qu’eux au Sud Cameroun. 

« Les proto-Tikar et proto-Bamun seraient partis vers l’ouest au 14è-15è siècle (Pierre Alexandre, idem op cit). Les Bamun étant partis du Rifum dans la vallée du Mbam vers 1394 (Histoire des Bamun par les Bamun). Ils sont autochtones au « Cameroun », les Douala pas. 

 

Point n’est même besoin de parler de ceux qui ne connaissent même pas leur histoire mais parlent véhément et éhontement de celle des autres. Sinon pour dire que certains peuples ont été fixés par le colon, et les Allemands pour ce qui est du Cameroun, donc postérieurement au traité Germano-Duala qui a ouvert la voie aux allemands pour l’hinterland. Au moins 306 ans après l’installation des Douala. Ils sont moins autochtones d’un pays qui a par ailleurs commencé par eux et qui pendant certaines années ne se réduisait qu’à eux et leurs collatéraux et voisins territoriaux.

 

Je serais encore plus amusé si mes frères Yakalag de Mouanko ou Dizangué, voire les Yasuku, disaient eux aussi que les Douala n’étaient pas autochtones du Cameroun, faignant de regarder les repères historiques autour d’eux,  dont les marques tangibles et indélébiles sont les Malimba ou Pongo Songo qu’ils ont trouvés et repoussés, ces frères des Douala qu’ils ont laissé sur place dans la Basse Sanaga pour migrer à « Douala ». Ou alors les Malimba et Pongo Songo sont autochtones, pas les Douala.

 

Ou encore les Adie (dont l’un des fils m’a soumis son manuscrit et dont je mentionnerai ci-dessous ce paradoxe dans un Douala basching qui ne dit pas son nom), arrivés à « Edea » au milieu du 17è siècle (Cosme Dikoume), au moins deux siècles après que les Douala aient écumés la région.

 

Tout comme tous ceux qui font dans l’autochtonie sélective, en ne parlant pas de Batanga ni Bakweri, ces frères des Douala, comme des allogènes dans leurs localités. Ne sont-ils pas aussi venus du « Congo » ou alors la congolité est une notion à géométrie ou faciès variable ?

 

L ‘autre détente d’accaparement ou de relativisation du prestige historique de la ville de Douala conféré par le peuple éponyme (car il ne s’agit que de ça) est la stigmatisation sélective.

 

C’est l’histoire du Cameroun, qui n’a jamais fait dire aux Douala que les autres sont des « Camerounais par extension », mais ce sont ceux-là qui les excluent d’un territoire dont ils ont signé « l’Acte de Naissance ». Il faut être CamerouNain, con-patriote ou con-citoyen pour seulement le penser.

Chacun sait-il quand il est entré au Kamerunstadts ? Pour ne pas parler de River Cameroon.

Peut-être que c’est dans ce sens que dans un langage subtil de son intelligence raffinée, François Sengat Kouoh avait dit à son camarade de parti que « heureusement que c’est toi qui es né dans le même pays que moi, ce n’est pas moi qui suis né dans le même pays que toi ». Le rapprochement est de moi.

 

Approfondissons donc la malhonnêteté intellectuelle, que dis-je la corruption intellectuelle des CamerouNains. 

 

L’argument avancé de façon mimétique et bête est que les Douala sont congolais. Rien à dire pour le moment et a priori sur cette version que je relativise ou rejette ersonnellement. Mais dans l’imaginaire de certains qui ne peuvent s’élever, dans leurs perspectives brouillées par les arbres de la forêt ou les collines qui les empêchent de scruter l’horizon, ils font du terre-à-terre ou « wasa-wasa » intellectuel comme on dit, en voyant les Douala débarquant d’une pirogue (comme certains idiots s’amusent en menaçant de les y remettre) venant du Congo pour le Cameroun, en tant que pays. Comme ils sont venus de leurs villages pour Douala, ce qui leur conférerait aussi l’autochtonie. On a déjà énoncé qu’ils ont mal assimilé l’histoire du Cameroun et sa naissance en tant que pays, par un traité qui leur a permis de se dire fier d’être Camerounais. Traité qu’ils vilipendent par ailleurs, non sans se gargariser que leurs chefs en ont également signé avec les Allemands. 

Et même si les Douala étaient congolais ou « congobeaux", serait-ce une tare honteuse d’appartenir à un grand peuple comme ce peuple Kongolais, et avoir appartenu à un grand Royaume ou Empire contemporain comme celui du Kongo, par rapport aux royaumes nébuleux remontant à un « michanchuleng » difficile à tracer dans l’espace et le temps ?

Royaume que certains recherchent et ressortent des eaux du Wouri comme l’Atlantide ?

 

La malhonnêteté intellectuelle caractérisant la lecture sélective ou les connaissances lilliputiennes de nos « Eru-dit water fufu brain» se lit dans le fait que l’histoire de nos peuples comporte plusieurs versions, souvent corrompues par les récits oraux pourtant premières sources des récits écrits, corruption débutée et accentuée, outre par les omissions de la mémoire orale depuis que la parole de l’Africain a cessée d’être sacrée, à partir du contact avec les occidentaux par des revendications de dignité historique qui ont emmenées certains à vouloir se présenter sur de plus beaux jours, donc se fabriquer une histoire plus belle que celle des autres. D’autres ont même introduit Noé dans nos arbres, ou un ancêtre nommé Afiri kara depuis qu’ils ont connu le nom de l’Afrique par les religieux, ou du crabe « kara » dont la fierté « afidi » ferait d’eux les plus prestigieux.

 

Manipulations généalogiques, distorsions des récits, tout y est passé et passe encore pour des affirmations politiciennes de nos jours.

 

Ceux là n’ont-ils pas aussi lu que les « Douala sont des Ngala restés sur la côte camerounaise » ? 

Ils n’ont pas lu leDr Poutrin dans « Esquisse et ethnique des principales populations de l’Afrique » écrit ceci de la première migration dite Ambou qui: «se serait mise en arche vers le XIe siècle pour atteindre le Congo d’une part, et le Cameroun d’autre part, comportait au moins les Douala ». 

 

S’il leur est difficile de retracer le fil conducteur ou le profil anthropo-géographique des peuples, y compris les leurs, je leur fais ça CADEAU, la leçon des migrations et peuplements des Douala en rapport avec les autres peuples, from the 11th circa to present.

 

Non sans partager le résumé conclusif qui stipule que le groupe Douala, partant du bassin du Lac Tchad comme tous les Bantu, passant par l’Est à Yokadouma où ils arrivent après les pygmées et partent sous la poussée des Bomo les uns vers le sud au Gabon et au Congo et le grand groupe vers le littoral selon un mouvement Est-Ouest, traversant des « forêts vierges » (Laburthe Tolra),  a donc écumé le pays Mbene-Bassa longtemps avant l’installation des Mbene-Bassa. Tout comme le pays Bakoko de la Sanaga avant les Bakoko. Doit-on aussi dire que les Douala sont autochtones de Sakbayémé et autres bourgades, de Edea ? 

Sauf deux poids deux mesures. Dont les révisionnistes et nihilistes seuls sont capables, car manquant de logique. Ou en ayant de pré-logique.

 

« Les (nouveaux) rois n’aiment pas ceux (des rois) qui les ont vus nus à leurs moments de faiblesse ». Ils se fabriquent ainsi une histoire de toute pièce qui se veut plus belle que celle des autres, n’hésitant pas à les exclure, oubliant que l’histoire moderne n’est plus simple récit oral de la parole qui « vole, va, vient, meurt et se renie », mais une science qui se veut de plus en plus exacte avec des éléments de vérification historique comme la généalogie, la linguistique, l’ethnonymie, les récits de peuples témoins, les mythes et légendes, la toponymie comme repère historique.

            

On peut toujours se créer des bulles et s’y enfermer, mais lorsqu’on voudra respirer l’air pur, la vérité nous rattrapera. Cela dit, notre histoire est en constante construction avec d’éléments nouveaux qui peuvent battre en brèche les hypothèses actuelles. Encore faut-il soumettre ces hypothèses à l’épreuve de vérification et de la cohérence historique.  

J’en suis preneur, des avancées au delà de tout doute raisonnable.

Nyasam Ekotto Eboa Eyoum, Arrière petit-fils d’un « Chef Côtier Vandale » signataire du Traité germano-duala.



23/10/2019
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