Elog Mpoo/Bakoko
Histoire de la Chefferie Supérieure des Bakoko du Moungo
Histoire de la Chefferie Bakoko Mungo
II est dit que les sociétés Bantu ou du moins celles du Cameroun étaient des sociétés acéphales et que l’institution de la chefferie traditionnelle était l’œuvre de l’administration coloniale.
Cependant, la communauté Bakoko Mungo, avant son contact avec les Allemands en 1885, avait déjà une organisation sociale qui faisait apparaître une personnalité consensuellement considérée comme Chef de tout le canton. Cette chefferie viendra du fait qu’il fallait un représentant des Bakoko Mungo aux réunions des dirigeants Sawa à Douala.
Auparavant, le fils aîné ne s’éloignait pas de la famille. S’il fallait se faire représenter à une réunion, c’est un cadet qu’on envoyait. Car s’il arrivait que le fils aîné soit tué, tout le village risquait de tomber sous le joug des agresseurs.
Au commencement du Ngondo, les Chefs Douala de l’époque étaient Belle ba Dooh et Ngando Akwa. Le commerce d’esclaves était florissant. Les Anglais et lse Portugais venaient chercher les esclaves. Le traité interdisant la traite n’était pas encore signé. Il fut signé en 1840. Craignant que leur premier fils, Mijang, ne coure le risque d’être livré aux esclavagistes par les Chefs Douala, les Bakoko y envoyèrent le fils du 4ème enfant de Bwang (Biange), en la personne de Bea Mbon. Après y avoir assisté plusieurs fois, il fut établi que les représentants des cantons à ces réunions soient considérés comme leurs porte parole. Ce sont ces derniers qui furent établis comme des Chefs. C’est ainsi que Bea Mbon devint le premier Chef Supérieur des Bakoko Mungo. Il sera succédé par son fils, Nkombe Bea qui se révéla être un despote.
En effet, les Bakoko avaient gardé le mode d’enterrement des pharaons comme le faisaient leurs ancêtres Egyptiens, à savoir accompagner les défunts avec leurs objets de valeur. Le Chef Nkombe Bea entreprit de confisquer lesdits objets avant les enterrements. Le peuple en était exaspéré, mais nul n’osait lever le petit doigt, de peur de subir la fougue du Chef qui avait une garde armée et farouche. C’est alors que vint le décès du mari de Ngo Time, fille de Sem mariée à Bongo. Ses frères ne venant pas aux obsèques et ayant eu vent de l’imminence de l’arrivée du Chef Nkombe Bea aux fins de confisquer les objets de son défunt mari, cette dernière s’enfuit de Bongo par la brousse, passant par Mouango pour aboutir à Yangolo. Elle sortit par une crique qui fut nommé "time a bong" ou «dibong di ngotime». C’est à ce niveau qu’elle traversa le fleuve pour se rendre ensuite à Yasia. Elle y retrouve ses frères et les informa que Nkombe Bea s’apprête à aller confisquer les biens de son défunt mari. L’aîné, Nnanga, pris de peur, renonça à secourir sa sœur, tandis que Mpah parti pour Bongo assisté de ses enfants prêts à en découdre avec le despote de Chef. C’est ainsi que ces derniers attaquèrent le Chef et sa Garde dès leur arrivée à Bongo, selon les consignes de Mpah. Ils furent renforcés par les populations locales. Mpah Sem renonça à exécuter le Chef Nkombe Bea sur place, mais le ligota pour aller lui trancher la tête à Tumbe, lieu d’exécution des Bakoko. Il fit résonner le tamtam pour annoncer la capture du Chef Nkombe Bea. A l’écoute du tamtam, les populations de Yabwadibe, Yangonang et Yabea accoururent au beach de Yabwadibe. Elles interpellèrent Mpah Sem qui accosta et leur expliqua ce que le Chef s’apprêtait encore à faire, et le sort qu’il lui réservait. C’est alors que l’assistance le pria de ne pas le tuer, mais de lui demander n’importe quoi comme les filles, car les Bakoko risquaient d’avoir mauvaise réputation d’exécuteurs de Chefs. Mpah renonça à lui demander quoique ce soit de matériel, mais dit que le Chef n’était pas à la hauteur de ses tâches, qu’il devait lui remettre le chasse-mouche de Chef. L’assistance fut unanime que Nkomba soit destitué. Certains ont opposé le fait que Mpah était un « ngoe » (petit fils) originaire de Yapoma, et de ce fait devait demander autre chose que la chefferie des Yabiang. Ses cousins de Yabwadibe penchèrent sur la balance en sa faveur. Le Chef Nkombe Bea supplia que sa vie soit préservée et demanda qu’on fabriquât un chasse-mouche, symbole du pouvoir, et qu’il soit remis à Mpah. C’est ainsi qu’un chasse-mouche fut confectionné séance tenante. Mais Prévenant, Mpa Sem refusa de prendre le chasse-mouche des mains des patriarches présents, de peur que Nkombe ne dise après que c’était des tièrces personnes qui le lui avaient confié. Il délia les mains du Chef Nkombe Bea afin qu’il lui remette le chase-mouche en mains propres. Ce qui fût fait en prononçant les paroles « prends la chefferie, je ne suis plus chef ». C’est ainsi que Mpa Sem devint chef supérieur des Bakoko Mungo et la chefferie partit de Yabea à Yasem.
Nje Mpa succéda à Mpa Sem
Totto Nje plus connu sous le nom de Totto Moussango (sa mère) succéda à Nje Mpa. C’est durant son règne que les Allemands arrivèrent à Bakoko, en 1885.
Lorsque les allemands entreprirent d’officialiser les Chefferies Supérieures dans les contrées environnantes de Douala, ils demandèrent à être assistés par deux émissaires recommandés l’un par le chef Ndoumbe Lobe des Bona Dooh et l’autre par Dika Mpondo des Akwa. Ndoumbe Lobe leur confia son fils Manga Ndoumbe, tandis que Dika Mpondo désigna son cousin Mouangue Ngando, un fils de Bonakouamouang. Or, Manga Ndoumbe avait épousé une fille Yabea, Soppi Nsom a Nkombe avec qui il a eu deux enfants, un garçon du nom de Moukoko ma Manga, et la fille Ida Njanjo Manga. L’orateur Pa’ Mbango a tenu à signaler qu’il a vécu chez cette dernière alors qu’il fréquentait à Edéa. Car cette dernière avait convolé en dernières noces avec un Malimba, Moussango Mbeng. Moaungue mi Ngando de son côté avait épousé la fille de Toto Moussongo dénommée Ndotti Toto avec qui elle a eu un garçon dénommé Moungole Mouangue. Le Chef Dika Mpondo lui même avait épousé la fille de Toto Moussongo appelée Djene di Toto avec qui il a eu une fille appelée Ebenye Dika. Tant et si bien que chacun des deux princes embarqués dans la pirogue voulait que la chefferie des Bakoko revienne à ses beaux parents. Aussi Manga Ndoumbe plaida t-il auprès du Gouverneur que la pirogue n’accoste pas à Yasem, mais plutôt à Yangonang afin de se rendre à Yabea. Il nourrissait le vœu que la chefferie retourne là où elle était, chez ses beaux parents. Mouangue mi Ngando s’y opposa en faveur de Yasem qui abritait la chefferie supérieure. Ce pour préserver les intérêts de ses beaux parents. Le Gouverneur demanda à accoster à la destination la plus proche qui était Yasem. La mission fut reçue par le Chef Toto Moussongo. Le Gouverneur ayant estimé qu’il ne mettra pas long à cette étape, demanda au Chef Toto Moussongo de se rendre avec eux à Yabea. Il voulait procéder au vote entre les protégés des deux émissaires. Ils accostèrent à Yangonang, puis rallièrent Yabea à pied. Le Chef Yabea, en voyant un blanc arriver accompagné de soldats, prit peur et s’enfuit en brousse, malgré les appels de son gendre Manga Ndoumbe qui le rassurait de sa présence. « A moyo o si nya, ya. A moyo ya. Mba moy’ango Manga Ndumbe pon nde ne o po o mboa ngo ». ( « Nang hô ; a lèg la mmu a pè », dit l’orateur pour exprimer le désarroi du Chef). « Yehlan la sondj yô » (restes avec tes soldats). Mouangue mi Ngando dit alors au Gouverneur «Regarde alors celui pour qui Manga Ndoumbe a voulu qu’on vienne ici. Le voilà qui s’enfuit. Qu’en dis-tu ? ». La mission rebroussa chemin sur Yasem et établit Toto Moussongo comme Chef Supérieur des Bakoko.
La Chefferie supérieure continua selon l’ordre suivant :
Moukoko Moukoko, frère utérin de Toto Nje et père de Benga lui succéda ;
Diboume di Toto succéda à son père Toto Nje ;
Totto Essawe Conrad succéda à Diboume di Toto;
Essawe Moukoko succéda à Totto Essawe;
Essawe Toto qui devait régner fera face à beaucoup de problèmes et n’assurera que la régence;
Benga Diboume règnera après la régence de Essawe Totto;
Njoke Essawe Njoke qui règne à ce jour succèdera à Benga Diboume.
On notera les velléités de prise de pouvoir de Kingue Moukoko et de Dibongue di Ndoumbe de Njuki, qui a voulu profiter de son statut de premier secrétaire d’état civil de Bakoko pour usurper la chefferie.
L’orateur s’est rattrapé en mentionnant le règne de Moukoko mi Toto qu’on n’a pas pu situer dans cette chronologie. Ce dernier laissera la procuration de régence en 1932 à Nje Essawe jusqu’à son retour de l’hôpital. Etant décédé, Nje entreprit de diriger le canton. Mais comme il était un tyran, il lui fut préféré Benga Moukoko quand arrivera le moment du choix du chef. C’est à ce moment que Dibongue di Ndoumbe introduisit sa candidature.
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Histoire des Bakoko du Moungo
HISTOIRE DES BAKOKO MUNGO PAR LES BAKOKO
Le Patriarche Mbango, assisté du Doyen Eboa Eyoum, en présence du Chef Supérieur du Canton, du Chef de Yasem, d’autres patriarches et de quelques Elites a relaté l’histoire des Bakoko Mungo depuis leur départ de Ngog Lituba à leur installation sur le site actuel. Dans son propos introductif après sa présentation, le patriarche a fait preuve d’humilité et d’honnêteté intellectuelle en nous prévenant à travers le proverbe suivant : « la tortue a dit que nul ne porte le sac de la sagesse ». « Koule a bwe na tomuh a behe ye etoh e dibie ». En d’autres termes, nul n’a le monopole de la sagesse.
La généalogie des Bakoko Mungo est ainsi remontée de leur ancêtre commun avec les autres Mpoo, à partir de leur ancêtre éponyme Nnanga Mbang Ngue surnommé Mpoo Mingenda Milibet. Entre autres frères et enfants, l’attention est focalisée sur Peke et Nsoo respectivement. Ce dernier (Nsoo) engendrera Biangue.
Peke, Biangue et Pomane, ainsi que certains Basaa quitteront ensemble la grotte sacrée pour migrer vers ce qui est aujourd’hui la ville de Douala. Entre autres escales, ils séjourneront au niveau des chutes d’Edea, (sepe = chutes), puis traversée de la Sanaga (nlom di pupue) puis la Dibamba pour arriver, au 15è siècle, sur les berges du fleuve Wouri de son nom originel Mbende. Les Basaa s’installeront du côte de Bonanjo et Bonapriso actuels, tandis que les Bakoko occuperont du fleuve Beseke à Bonamoussadi à Akwa Nord.
Lorsque l’explorateur portugais Fernand do Poo arrive sur les berges du wouri en 1472, il y trouve les Basaa et les Bakoko. En conséquence, lorsque le fleuve wouri est baptisé Rio dos Camaroes (qui donnera le nom du pays), il est le « fleuve des Bakoko ».
C’est 104 ans après, en 1576 que les Douala (lato sensu : descendants de Ewal’a Mbedi et leurs collatéraux) seront accueillis par les Bakoko et Basa qui les installèrent au bord du fleuve. Ils les y limitèrent car ces derniers étaient surtout des pêcheurs qui devaient se contenter des produits agricoles produits par les Bakoko et Basa qui occupaient aussi l’arrière pays dans lequel ils se livraient aux activités champêtres. Toutefois, cette cohabitation fut difficile à cause des mauvaises mœurs des « Douala » à qui il était notamment reproché l’absence de pudeur et d’hygiène. Les Bakoko et Basa se retirèrent des lieux qu’ils occupaient en bordure du fleuve pour l’intérieur. Dans leur retrait à partir de l’actuel Bonasama, les Bakoko Mungo installeront leurs familles le long gauche du fleuve wouri et de ses affluents. Entretemps, quelques Basa qui les avaient suivis s’installeront à Bonamatumbe et Sodiko.
C’est ainsi qu’au niveau de la crique Madiba c'est-à-dire le cours d’eau qui marque la limite entre les départements du Wouri et celui du Moungo actuel, peu avant le carrefour « Bekoko », les Yakanga s’installèrent. Les autres familles Yandon à savoir Njuki, Bonadinde et Biendende s’installèrent un peu plus en aval de cette crique jusqu’à l’embouchure du fleuve wouri. Leurs frères Yapeke s’installèrent derrière eux. Plus près de ces premiers, certains Yabiang que sont Mbangue 1 et Yandungu s’installèrent sur leur site actuel qui a également accès au fleuve wouri. Les « Yasem » s’installèrent à la rive gauche du fleuve wouri en face de « Bonangando ». Les Yasuka, et Yabea occupèrent également les berges du fleuve Abo. Les autres familles occupèrent l’hinterland.
Il est à noter que plusieurs familles Bakoko ne se déplacèrent pas avec leurs frères. Elles occupent toujours leur site dans la ville de Douala dans laquelle ils sont soit absorbés, soit assimilés. On cite notamment les Yadimbam à Akwa-Nord, qui ont gardé leur appellation d’origine avec le préfixe « ya » qui signifie « ceux de » en bakoko, équivalent de « Bona » en douala. D’autres familles ont adopté ce préfixe: Bonabekombo à Akwa, ….
A suivre...
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Les Elog mpoo
Les Elog Mpoo représentent un ensemble de 14 clans se réclamant d'un ancêtre éponyme commun Nnanga Mbang Ngue alias Mpoo Mingenda Milibet Ben (l'eau de la chute qui ne remonte jamais à sa source), et de ses collatéraux Njob Mbang, Nso'o Mbang, Peke Mbang.
Ces clans sont :
les Adie descendants de Adie, fils de Likande, fils de Mpoo. Ils sont localisés dans les arrondissements d´Edéa dans la Sanaga maritime, et de Kribi dans l´Océan. Ils se séparèrent des autres groupes à Mongobè. Deux migrations pour ceux d´Edéa, trois pour ceux de Kribi. Après la défaite des Yakalak en 1892, le pays Adiè fut vite conquis. Ils avaient une importance stratégique durant la période précoloniale dans le commerce avec les Européens car situés au terminus de la partie navigable de la Sanaga. Ils parlent le bakoko.
Les Badjob descendants de Njob, fils de Mbang, jeune frère de Mpoo. Ils sont localisés dans les arrondissements de Messondo et Bôt Makak dans le Nyong et Kelle, Lolodorf dans l´Océan, et Yabassi dans le Nkam. Ils ont traversé la sanaga au pont de Kikot. 1, 2 ou 3 migrations selon les groupes. Ceux de la rive gauche de la Sanaga obligèrent Morgen à changer de rive quand il se rendait à Malimba. Ils parlent le basaa et le bakoko est leur langue rituelle.
les Bakoko du Mungo les uns descendants de Peke fils de Mbang et les autres de Biangue fils de Mpoo. Ils sont localisés dans l´arrondissement de Dibombari dans le Mungo. Trois migrations principales depuis Ngog Litua. Piti, Duala, Dibombari. Ont fui la promiscuité avec les Duala. Peke arrive avant Bwanè. Les Yapeke ont intégré des groupes d´Eséka, de Yapouma, de Yakalak. Ils parlent le bakoko.
Les Bakoko du wuri descendent de Pomanè, fils de Mpoo. Ils sont localisés dans l´arrodissement de Douala III dans le Wouri. Leur séjour à Piti a entraîné des brassages avec les Yakalak, les Ndonga, Elog Ngahè. Très tôt se sont installés sur la Dibamba. Ils parlent le bakoko.
Les Biso'o descendants de Nso'o fils de Mbang. Ils sont localisés dans l´arrondissement de Ndom dans la Sanaga maritime, et de Kribi dans l´Océan. Les premiers n´ont connu aucune migration. Ils parlent le bakoko biso'o.
les Dibom neuveux ou cousins germains des Mbang, descendent d'un oncle de Mpoo. Le segment lignager auquel ils se rattachent demeure à éclaicir. Ils occupent le district de Nord Makombé, arrondissement de Nkondjock et parlent une langue proche du Bakoko.
les Mbang neveux de Ngue, oncles de Mpoo. Se rattachent à Mban, père de Mpoo. Ils sont localisés dans l´arrondissement de Nkondjock dans le Nkam. Deux migrations principales: de Ngog Litua à la côte, puis de la côte à leur emplacement actuel en remontant le Wouri puis la Makombé. Là ils trouvèrent les Dibom qui leur cédèrent du terrain. Fin du 19è, guerre avec les Bandem pour se rapprocher de Yabassi, devenu un centre commercial important. Ils parlent le mbang bakoko (langue secrète du njee bakoko et basaa).
Les Ndog Biso'o fils de Biso'o fils de Ang, fils de Mpoo . Ils sont localisés dans les arrondissements d´Edéa dans la Sanaga maritime, de Lolodorf dans l´Océan et de Messondo dans le Nyong et Kelle. Franchirent la Sanaga vers Sakbayémé. Deux migrations : Au 19è, guerre contre les Fangs, Evuzok, Ngumba, Yansa et Batanga. Rançonnaient les convois allemands sur les routes de Yaoundé-Kribi et Kribi-Edéa. Traité du 23.06.1896 avec le Lt Von Stein. Ont intégré les pygmées. Furent les plus grands fournisseurs d´ivoire vendu par les Adiè et les Yakalak de l´embouchure de la Sanaga. Ils parlent le basaa et le bakoko est leur langue rituelle.
les Ndonga descendent de Mbambo, fils de Mpoo. et sont localisés dans l´arrondissement de Dizanguè dans la Sanaga maritime. Ils disent être passés à Piti. Ils parlent le basaa-ndonga.
Les Yabii descendent de Bii, fils de Likika, fils de Mpoo. Ils sont localisés dans les arrondissements d´Edéa dans la Sanaga maritime, de Kribi et Lolodorf dans l´Océan. Ils parlent le basaa et le bakoko est leur langue rituelle.
Les Yakalag fils de Mpam surnommé Kalaki, fils de Mpoo., fils de Mpoo. Ils sont localisés dans les arrondissements de Mouanko etDizanguè dans la Sanaga maritime. Ont intégré plusieurs sous-clans des divers clans Mpoo. Après Ngog Litua, séjournèrent à Piti. Migrations successives. Servaient d´intermédiaires entre les Malimba et les Adiè dans le commerce avec les Européens. Leur résistance aux Allemands fut la plus acharnée et la plus sanglante du Cameroun. Traité de Décembre 1892 avec Wehlan. Mais il fallut 10 ans pour rétablir l´ordre dans la région.
Les Yambong descendants de Mbong, fils de Ang, fils de Mpoo ;
Les Yasuku descendants de Ngangoe, fils de Linyima, fils de Mpoo. Ils sont localisés dans l´arrondissement d´Edéa dans la Sanaga maritime. Franchirent la Sanaga en amont d´Edéa. Descendirent jusqu´au Nyong qu´ils franchirent et se heurtèrent aux Mabéa. Se replièrent sur la rive droite, empêchèrent les caravanes allemandes de traverser le Nyong. Ils parlent le bakoko.
Les Yawanda descendants de Ekoum, fils de Mpague, fils de Mpoo. Ils sont localisés dans l´arrondissement d´Edéa dans la Sanaga maritime. Franchirent la Sanaga en amont d´Edéa. Descendirent jusqu´au Nyong qu´ils franchirent et se heurtèrent aux Mabéa. Se replièrent sur la rive droite, empêchèrent les caravanes allemandes de traverser le Nyong. Ils parlent le bakoko.
Des rapports de parenté existeraient en outre entre les Mpoo et certains groupes identifiés à Etoudi chez les Beti du Mfoundi, Batsenga et Nanga Eboko, Kumba et Mundemba. Ces liens sont établis avec les Yembong du Sud Cameroun, qui sont les descendants de Mbong et frères des Yambong.
La mémoire orale des Elog Mpoo affirme qu´ils viennent d´Egypte antique et des régions tchadiennes.
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