Santé
On a souvent reproché à nos ancêtres de n’avoir pas écrit. Pas tous. Certains de nos compatriotes, hommes de Dieu, ont eu le génie de consigner leur savoir dans un manuscrit. Il fut combattu car des deux parties qu’ils comportaient, il y en avait une où ils ont consigné les « recettes » occultes qui peuvent tuer. L’autre partie utile consistait à la pharmacopée traditionnelle. Certaines personnes les détiennent au complet, ce qui peut être dangereux entre les mains inexpertes et aux esprits fragiles. Je pense personnellement que détenir la partie occulte par devers soi revient à dessiner le diable sur son corps. Beaucoup de nos Nganga se servent de la partie utile pour leurs thérapies. Il m’est arrivé de la sauver de termites dans la bibliothèque de mon père depuis près de 30 ans, mais il ne me souvient pas l’avoir ouvert plus de trois fois. Etant écrite en langue nationale, j’avais voulu entreprendre l’identification des plante avec le concours d’une amie qui faisait botanique à l’université. C’est alors que l’un de ses amis pharmacien avait sollicité une copie que je n’ai pas voulu lui faire. Ai-je fait œuvre utile ? J’estimais que c’était précipité, et la manière de demander ne semblait pas très élégante. Encore que je le soupçonnais d’être rival réel ou potentiel.
Qu’attendre donc pour partager ces recettes et en ajouter d’autres collectées par ci par là ?